Médecin-radiologue à Charleroi, un challenge à la pointe

Médecin-radiologue à Charleroi, un challenge à la pointe

Grand Hôpital de Charleroi, Charleroi

Ariane Grégoire, carolo de 31 ans, est radiologue au Grand Hôpital de Charleroi (GHdC). Elle diagnostique les maladies des patients au moyen d’analyses IRM, de scanners, d’échographies, etc. Un défi professionnel passionnant pour un médecin en début de carrière, alliant autonomie et responsabilités.

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Un des services de radiologie du GHdC est installé à Notre-Dame à Charleroi

“Le GHdC est une grande structure, il accueille de nombreux patients, parfois avec des pathologies compliquées. J’apprécie justement m’occuper des cas particuliers, c’est un vrai challenge scientifique”, explique Ariane.

Ariane travaille dans le service de radiologie depuis quelques années. Sous les recommandations du médecin généraliste, les patients s’y rendent pour passer différents examens: infiltration dans la colonne vertébrale afin de soulager certaines douleurs (injection d’un produit), scanner, échographie et radiologie (rayons x) ainsi que les IRM (rayons magnétiques). Au sein de ce service, elle réalise plus spécifiquement des infiltrations et intervient dans l’analyse des résultats des scanners.

J’apprécie m’occuper des cas particuliers, c’est un vrai challenge scientifique

“J’observe tous les symptômes et je pose un diagnostic. C’est passionnant. Cela fait appel à une multitude de connaissances. Cela concerne vraiment toutes les parties du corps”. Pour certains patients, elle consulte d’autres spécialistes de domaines complémentaires au sien pour échanger et confronter son diagnostic. Elle discute, par exemple, fréquemment avec un pédiatre ou un neurologue pour certaines pathologies.

Son analyse est primordiale : elle a un impact important sur le patient. Elle sera la source d’informations de base pour établir le traitement. Si les responsabilités médicales sont importantes, la reconnaissance des patients et de l’ensemble du corps médical est particulièrement réconfortante et motivante pour Ariane.

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À coté des machines, l’écoute et l’empathie sont primordiales lors de la remise des résultats au GHdC

Des machines performantes pour un travail multidisciplinaire

En plus d’équipements performants et de bonnes connaissances physiopathologiques, il est important pour Ariane que son service évolue avec les patients en fonction de leurs besoins. Cette évolution se réfléchit de manière multidisciplinaire avec des cas précis, rencontrés sur le terrain.

On organise de temps en temps des réunions pour discuter de cas, échanger sur nos positions, nos analyses. C’est très important selon moi, ça contribue à l’évolution et au progrès de la médecine.

Le service de radiologie compte 32 radiologues. L’ambiance entre médecins est chaleureuse et constructive : “c’est typique de la culture carolo, ici tout le monde se fait la bise”.

Evidemment, le quotidien connaît également son lot de difficultés. L’organisation des gardes et des plannings n’est pas toujours simple et demande du temps. Il faut tenir compte de la disponibilité des médecins et de leur spécificité, ainsi que des équipements répartis actuellement sur cinq sites.

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Plusieurs travailleurs compétents vérifient les images pour détecter d’éventuelles anomalies

Le nouveau GHdC, promesse technologique

Si l’hôpital offre actuellement un service de pointe, il va bientôt connaître une véritable révolution. Le GHdC qui regroupe aujourd’hui cinq sites hospitaliers (Sainte-Thérèse, IMTR, Saint-Joseph, Notre-Dame et Reine Fabiola) a mis en œuvre un chantier pour réunir tous es services en un seul lieu à Gilly, dit des “Viviers”. L’inauguration devrait avoir lieu en 2024.

Le GHdC va donc mettre en place une toute nouvelle manière de travailler, conforme aux standards les plus évolués qui existent aujourd’hui.

L’imagerie médicale atteindra un niveau encore plus pointu. “On va passer de 1100 lits à 900 lits. La structure sera certes plus petite, mais le travail sera mieux réparti. Les procédures seront optimalisées au bénéfice du patient. Par ailleurs, les bureaux seront mutualisés afin d’encourager les échanges entre médecins et infirmiers”, explique Ghislain Vandenbosch, chef du pôle d’imagerie médicale.

Face à ce projet, Ariane se réjouit de prendre part au changement.

J’ai hâte de participer à la transition du GHdC, de faire partie de ce challenge.

Les horaires fixes et la facilité d’accès qu’offre le GHdC concourent également à l’épanouissement personnel d’Ariane. “Si je devais résumer mon boulot ici, je le caractériserais par la bonne ambiance carolo et la confiance qu’on accorde aux jeunes médecins, dès leurs débuts.

 

Contact:
GHdC
Numéro général pour les sites Notre Dame, Saint-Joseph, IMTR, Sainte-Thérèse et Reine Fabiola : +32 (0)71 10 21 11
www.ghdc.be

©Photos/Olivier Bourgi